Notre président de la République en visite en Inde négocie avec le pays la vente de deux réacteurs EPR. Problèmes : Ces réacteurs seraient installés dans la région de Jaïtapur dans une zone hautement sismique et proche du littoral (on se souvient du "double effet" Fukushima !). Trois failles tectoniques et soumises à un risque sismique très élevé traversent cette région (trois tremblements de terre de niveau 5 sur l’échelle de Richter on secoués Jaïtapur dans les 20 dernières années)... C'est justement pour des raisons de risque de tremblement de terre que François Hollande s'était engagé à fermer Fessenheim... D'autre part, le prix indiqué de ce contrat est de 5,4 milliards d’euros pour les deux premiers EPR (celui -encore en construction- en France à déjà atteint la somme de 8,5 milliards d’euros... L'EPR indien est donc très nettement moins cher que le français ! Areva (le constructeur) parle bien entendu d'un surcoûts liés à une "tête de série" (le premier prototype).... On aimerait le croire et être certain qu'il ne s'agisse pas là ni d'une diminution des coûts liés aux systèmes de sureté ni d'une somme sous évaluée qu'il faudra bien récupérer par ailleurs ! (qu'on se rassure : l'Etat est actionnaire à 87% d'AREVA...).