Selon une étude du très officiel Institut national de veille sanitaire, comparés aux habitants des Etats Unis, au canadiens ou aux Allemands, les français ont un taux d’imprégnation parmi les plus élevés, pour certains pesticides.
3 classes de pesticides ont été recherchées :
Les pyréthrinoïdes sont les pesticides les plus utilisés et aussi les plus couramment trouvés dans les logements et dans notre organisme. Ils n'ont certes qu'une faible toxicité mais sont des perturbateurs endocriniens...
On peut recommander d'en bannir l'usage dans l'habitat (en sprays, prise diffuseur....) ou dans les shampoings anti poux ! Pour les identifier : la plupart des noms de cette classe de produits se termine par "thrine" (cyfluthrine, cyperméthrine...).
L'usage des pesticides organophosphorés sont eux en diminution. Ils sont plus toxiques que les pyréthrinoïdes et peuvent affecter la santé des enfants à naître ou avoir des effets neurologiques. L'alimentation est la principale source de contamination (notamment via la consommation de céréales).
Conséquences : privilégier les céréales (surtout pour les "complètes") en production biologique.
Quelques molécules de cette famille : Chlorpyrifos, diazinon, parathion, malathion...)
La présence dans notre organisme de pesticides organochlorés (les plus dangereux et les plus accumulables) est en revanche faible. Elle continue de diminuer. Il faut dire que la plupart de ces produits ont été interdits il y a de nombreuses années (le tristement célèbre DDT a été interdit en France en 1971).
L’étude conclue que l’interdiction ou la restriction reste la seule voie pour diminuer l’exposition des individus comme des écosystèmes...
en attendant, à nous consommateurs de faire les bons choix !
Pesticides : les français parmi les plus exposés !
Selon une étude du très officiel Institut national de veille sanitaire, comparés aux habitants des Etats Unis, au canadiens ou aux Allemands, les français ont un taux d’imprégnation parmi les plus élevés, pour certains pesticides.