Mais surtout, mettre un nom sur la maladie qui provoque et génère cette fièvre planétaire permanente : le modèle industriel extractiviste et productiviste fondé sur une croissance sans fin pour maximiser les profits d'une infime minorité.
Attac, les amis de la terre, la confédération paysanne, solidaires, Aitec, Emmaüs, Artisans du monde, France libertés, le mouvement de la paix, le MAN, les No Vox, le CADTM, utopia... ainsi que plus de 330 ONG des 5 continents (même des USA) exigent au contraire un nouveau système qui vise l’harmonie entre les humains et la nature, un système qui lie le changement climatique et les droits humains, assurant la protection des populations les plus vulnérables, comme les migrants, et reconnaissant les droits des populations autochtones. Un nouveau système qui réponde aux besoins de la majorité et non de quelques-uns. Pour aller dans ce sens, nous avons besoin d’une redistribution de la richesse qui est aujourd’hui contrôlée par 1% de la population mondiale. En retour, cela exige une nouvelle définition du bien-être et de la prospérité sur la planète, dans le cadre des limites et de la reconnaissance des droits de la Nature.
A lire aussi ici : Se mobiliser et s’organiser pour éviter et stopper la fièvre de la planète ! http://climatespace2013.wordpress.com/2014/09/16/se-mobiliser-et-sorganiser-pour-eviter-et-stopper-la-fievre-de-la-planete/